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municipales 2008 - Page 3

  • Paris 1er :Inspirez, expirez, inspirez, respirez !

    Paule Champetier de Ribes habite le 1er arrondissement depuis 1981. Elle est entrée dans le réseau associatif local à partir de son implication en tant que parent d’élève, et déploie une activité permanente dans le domaine artistique et culturel. Avec le Louvre, la Comédie Française et le Forum des Halles, le 1er offre d’ailleurs un résumé de l’histoire patrimoniale et de l’attractivité touristique de Paris. Revers de la médaille, à la manière d’un lieu de villégiature, l’arrondissement se transforme chaque jour un lieu de visite ou de passage pour des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes. Dès lors, le 1er a un vrai besoin de « respirer », à tous les sens du terme : circulation, espaces publics, sécurité des personnes…

     

     

  • Coup de blues à Pau...

    0f43714a58c42b9c92b53523e2bd4dfd.jpgJ'ai pris connaissance du sondage BVA qui donne Bayrou perdant à Pau de deux trois points dans une triangulaire.

    Je crois qu'il faut se dire que les sondages oscilleront, et que la défaite est possible. La voie choisie par François Bayrou, celle de l'indépendance, est la plus difficile. Ni le PS, ni l'UMP, ne lui feront le moindre cadeau. 

    La question que je me pose, désormais, c'est Que faire pour aider François Bayrou et mieux faire connaître son programme aux Palois

    Pour ma part, je pense que nous autres, blogueurs de la blogosphère MoDem, nous avons le devoir moral de lui apporter toute notre aide, notre intelligence et notre énergie. 

    Je me permets tout d'abord de rappeler le site de sa liste et de ses propositions : Pauconfiance

    A ce sujet, il a une manière de faire très originale : sur son site, on trouve des sondages assez sophistiqués en ligne, auxquels les Palois peuvent répondre.

    Le questionnaire actuel porte sur la vie quotidienne de chaque Palois. Il y a vraiment une volonté de partir de la demande des citoyens à l'échelle locale, afin de formuler des propositions finales. Un très bel exercice de démocratie locale.

    J'ai lu également l'intégralité de son tchat avec les Palois, organisé par le quotidien régional Sud-Ouest, le 06 février dernier.

    J'ai beaucoup aimé l'idée qu'il se faisait de le police municipale dans une ville ; je copie ici sa réponse : Je ne veux pas armer la police municipale. Pour moi, c’est pour la ville, ce que les garde-champêtres étaient autrefois dans les villages…

    A un internaute palois qui lui demande ce qu'il se passera s'il est battu, notamment en cas d'entente entre les deux autres listes, voici sa réponse :

    Il n’y a pas de vie intéressante sans risques. C’est vrai que se présenter contre l’UMP, le PS, le PC, etc. et Nicolas Sarkozy en même temps, c’est un défi. J’aime relever les défis. Et je suis persuadé que le résultat dira sans ambiguité que les Palois aiment cela aussi

    9cb7091c83fb9db0843e05b10282dd27.jpgJe me suis intéressé aussi à son projet de tramway PHILEAS : très intéressant. C'est quelque chose d'intermédiaire entre le bus et le tramway. Les avantages d'un petit tramway, en fait, mais sans les coûts ni les inconvéients. Cela convient bien pour une ville pas trop grosse, ou alors, pour un gros arrondissement d'une grosse ville. 

    Par ailleurs, le PHILEAS est un véhicule hybride GPL/électricité. On appelle ce mode de transport BHNS (Bus à Haut Niveau de Service).On trouve sur Wikipedia un article précis sur les critères qui amènent à qualifier de BHNS un moyen de transport.

    C'est clair, quand on regarde ce que cela donne à Eindhoven, en Hollande, où c'est en service, on se dit que cela a tout de même belle allure, ce bestiau-là :-)

    Ah, un dernier détail : aujourd'hui-même, à 11h00, un débat opposera François Bayrou, Martine Lignières-Cassou et Yves Urieta, sur France 3 Aquitaine. 

  • Lyon a enfin une liste MoDem indépendante !

    9ab1873aaf828791f3b716b639391c46.jpgEric Lafond portera donc sur les fonds baptismaux les couleurs oranges à Lyon : il a été investi par la Commission d'investiture du Modem . "Une réunion téléphonique de la commission d'investitures du MoDem a été organisée sous la présidence de François Bayrou, et sur sa proposition la commission a décidé à la majorité de donner l'investiture à l'équipe qui sera conduite par Eric Lafond" a ainsi précisé Eric Azière, en charge des élections au Mouvement Démocrate.

    Eric Lafond a 35 ans, 2 enfants de 2 et 4 ans, et exerce 3 métiers (coordination des travaux d'un club de dirigeants d'entreprises, activité de conseils en libéral, enseignant à l'Université). Cette pluriactivité est le fruit d'une nécessité et d'une conviction : la certitude d'avoir plusieurs vies professionnelles au cours d'une existence.

    Dans le même temps, et depuis 10 ans, il milite pour l'émergence d'une nouvel espace politique, libéré du carcan du clivage. En co-dirigeant les listes "Civisme à Lyon et Participation Citoyenne"(5%) en 2001 il a montré combien les lyonnais pouvaient être réceptifs à l'idée d'une révolution démocratique, aux projets élaborés sur la base d'une nouvelle gouvernance.
    Adhérent du Mouvement Démocrate depuis le mois de mai, délégué CAP21 dans le Rhône, il a décidé de mettre ses convictions et son énergie au service des Lyonnais et du Mouvement Démocrate pour les élections municipales de mars 2008.

     

  • Des têtes nouvelles sur les listes parisiennes du MoDem !

    0a0429f36ceea0e72ebaf688c9106300.jpgMarielle de Sarnez, chef de file du Mouvement Democrate au conseil de Paris, a indiqué lundi que les têtes de liste de son parti dans les vingt arrondissements de la capitale pour les municipales devraient être connues "dans les premiers jours de janvier". "J'ai envie de listes très renouvelées avec une grande participation de jeunes", a ajouté Marielle de Sarnez précisant qu'il y aurait des listes MoDem dans tous les arrondissements de la capitale, "y compris le XIIe" . La candidate du Modem à Paris a plaidé pour "une nouvelle méthode de gouvernement de la ville" où on se parlerait "autrement que par invectives, accusations et dénigrements." Selon elle, "la cohérence veut que les électeurs parisiens aient un choix nouveau, supplémentaire dans les vingt arrondissements".

  • Budget de Delanoë pour 2008 et propositions de Marielle de Sarnez

     Marielle de Sarnez est intervenue lors de la séance du Conseil de Paris du lundi 17 décembre 2007.

    Le texte de son intervention est disponible sur le site du Mouvement Démocrate. 

    7f1d9ff620e7460cf0cf0c46a0bece8a.jpgMarielle de Sarnez a eu l'honnêté d'admettre que le bilan de Bertrand Delanoë comportait des éléments satisaisants. Elle lui a demandé en retour de reconnaître qu'il avait été soutenu par l'UDF - MoDem pour certains d'entre eux, et que d'autres venaient de ses prédécesseurs (notamment le tramway dont la mise en service avait été décidée avant la mandature de Bertrand Delanoë).

    Elle s'est cependant inquiétée avant toutes choses de savoir si les Parisiens vivaient mieux ou non qu'en 2001. Etvoici ce qu'elle a retenue entre autres des doléances des Parisiens :

    « Et que nous disent les Parisiens ? Qu’il est de plus en plus difficile de se loger. Les prix de l’immobilier n’ont cessé d’augmenter, pour louer et a fortiori pour acheter. Ils n’ont pas le sentiment, loin de là, que la propreté des rues soit améliorée. Ils ne considèrent pas, loin s’en faut, que l’on se déplace mieux aujourd’hui qu’hier »

    Elle a proposé d'introduire une part de logements intermédiaires et privés dans les logements sociaux, et, corollairement une part de logements sociaux dans les programmes privés, et ce afin de rééquilibrer ouest et est parisien, mais aussi afin de garantir une vraie mixité sociale à Paris. Elle s'est également préoccupée du logement des étudiants boursiers.

    Opposée aux grandes tours, qualifiées de Totem, elle estime que d'autres solutions sont possibles. Elle a également proposé des logements-relais pour les sans-abris.

    Elle a appelé à développer une véritable alternative à l'automobile, c'est à dire une alternative efficace, proposant plutôt d'inciter à l'utilisation de véhicules propres plutôt que de générer les pires embouteillages en menant une politique résolument hostile à l'automobile, propre ou non. 

    Elle a demandé également au maire de paris de se soucier du commerce de proximité, souvent abandonné au profit des grandes surfaces, relevant que dans les 12% du budget attribués au dynamisme de Paris, il n'y avait absolument rien pour les commerces et l'artisannat. Elle a appelé notamment à défendre la place des TPE et des PME et à leur créer des conditions d'exercice favorables. 

    Elle a rappelé que la démographie des bébés à Paris était en plein essor et appelé à ne pas se voiler la face : les créations de crèches ne suffiront pas. Il faut donc envisager le développement d'autres alternatives, afin que les Parisiens demeurent libres de travailler quand ils ont des enfants. 


    Rappelons, enfin, que Marielle de Sarnez met en débat ses propositions sur son blog de travail, Marielle de Sarnez pour Paris.

  • Valérie Sachs propose un nouveau rôle pour le maire de Paris

    292f47b5ee9cc7b2501ba62eb0b624b1.jpgComme je l'avais promis, je publierai petit à petit le fruit du travail de recherche de Valérie Sachs et de son groupe de réflexion, mais, ayant la ferme intention de faire saliver mes lecteurs, je le ferai petit mocreau par petit morceau. Je suis certain que tous ceux qui se sont tenus informés du premier épisode, attendent avec impatience la méthode et les faits qui permettent d'affirmer qu'il existe un gisement de dizaine de milliers d'emplois non exploités dans le secteur financier. Lors d'un entretien téléphonique entre-temps avec Valérie Sachs, cette dernière me faisait remarquer que dans le nombre, elle ne comptait pas les emplois générés en sus par ce seul secteur.

    En réalité, c'est au-delà de la centaine de milliers d'emplois qu'il faut envisager la tournure que pourrait prendre les choses.

    J'ajoute, pour les lecteurs qui viendrait du 16ème arrondissement, que l'analyse de Valérie Sachs s'applique tout particulièrement pour cet arrondissement : si le scenario qu'elle propose prenait corps par la suite, ce serait toute la physionomie de ce quartier de Päris qui serait radicalement modifiée. Mais, n'anticipons pas, patience, j'y viendrai. Par ailleurs, bien avant d'en arriver là, il me faudra aborder, lors d'un prochain billet, le bilan qu'elle tire de la mandature Delanoë. Cela va être saignant : Valérie Sachs reconnaît bien des qualités au Maire de Paris, mais...pas en économie, et subséquemment, pas sur l'emploi... 

    Ah, un petit détail tout de même : Valérie était la candidate UDF-MoDem aux élections législatives de juin 2007 dans le nord de l'arrondissement. Pas un visage inconnu pour ceux qui demeurent dans le coin, donc. 

     

    Paris  partenaire

    Les propositions du Groupe de réflexion « Attractivité de Paris » visent à renforcer la capacité actuelle de Paris à attirer l’investissement productif et à maintenir en son sein les ressources humaines, financières et technologiques, grâce à un Maire de Paris qui -conscient de sa force d’impulsion politique renforçant considérablement ses compétences réelles-

    • développe une véritable ambition économique pour « Paris Métropole » ou « Grand Paris »,
    • communique avec les investisseurs potentiels,
    • et s‘efforce de limiter les complexités administratives.

     

    Redéfinir le rôle du politique

    Le rôle politique que nous envisageons pour le prochain Maire de Paris et son équipe est un rôle d’impulsion, de facilitateur plutôt que celui d’interventionniste ou de bienfaiteur. Sa mission est d’assurer un environnement propice aux entreprises, les accompagner et organiser la redistribution des richesses dans le cadre d’un modèle social équitable, transparent et efficace.

     

    Constat

    La compétition entre les « villes mondes », les villes globales, les « villes métropoles », c’est-à-dire celles qui attirent les capitaux et les marchés financiers est lancée. Si Paris reste très bien classé à en croire les études KPMG 2006 ou l’étude « European Cities Monitor » réalisée par Cushman & Wakefield Healey & Baker en 2005 et 2006 ou par l’obtention de la note maximale (AAA[1]) décernée par les trois grandes agences de notation financières Standard & Poors[2], Moody's et Fitch Ratings… Paris perd du terrain et l’écart tendrait à se creuser avec Londres qui ne cesse de renforcer sa position leader[3].

    Certaines faiblesses de Paris sont inévitablement les conséquences des faiblesses françaisesmises en évidence pas le Rapport du Forum de Davos 2006 établissant un classement mondial de compétitivité qui classe la France pour l’année 2005 au 12e rang sur un total de 125 pays. L’étude de la Banque mondiale, pour la même année, place la France en 35e position sur son aptitude à faire du « Business » . La complexité stupéfiante de la législation fiscale engendre une visibilité réduite pour les investisseurs, notamment sur le poids exact de la fiscalité à laquelle s’ajoute une instabilité dissuasive due notamment aux alternances politiques et au poids croissant du droit du travail (multiplication récente des délits possibles du chef d’entreprise) qu’il conviendrait de simplifier mais non de dépénaliser.  En termes d’environnement politique, Paris est au 17e rang « européen » dans le classement ECM 2006[4].

    En France, 30% des projets de créations d’entreprises échouent pendant le montage financier et deux entreprises nouvelles sur trois ne franchissent pas le cap des cinq ans d’existence[5]. Paris ne fait pas exception.

    L’Etat français a doté Paris de quelques atouts de poids. Dans le cadre de la loi sur la recherche votée en 2006, 5 des 13 réseaux thématiques de recherche avancée, dits RTRA, ont été attribués à la capitale. Paris disposera de réseaux en mathématiques, informatique, biologie, neurosciences et économie.  Dans le domaine financier, le nouveau pôle de compétitivité  se fédère autour des actions identifiées par « Paris Europlace[6] ». Le treizième réseau coordonnera les activités de quatre Instituts d’études avancées en sciences humaines et sociales, dont Paris[7]. Enfin l’Ile-de-France se verra dotée d’un réseau en physique à Saclay.

    D’autres faiblesses parisiennes ne sont que les conséquences des arbitrages politiques effectués par l’équipe Delanoë lors de sa mandature.



    [1] Cette note reflète "la richesse du tissu économique, ses performances financières solides, son endettement modéré, la qualité de son management ainsi que son important potentiel fiscal".

    [2]Le classement Standard & Poors place Paris au même niveau qu'Ottawa, Stockholm ou Vienne, ou encore que la région flamande ou la Bavière !

    [3] European Cities Monitor 2006, (www.cushmanwakefield.com)

    [4] ECM 2006 p. 25

    [5] Sources : http://www.apce.com.

    [6]Lobby de la place financière parisienne.

    [7] Avec Lyon, Aix-Marseille, et Nantes.

  • Marielle de Sarnez : un gouvernement ouvert pour Paris

    3fa0a3c885a681d7d16000252c27b606.jpgMarielle de Sarnez, chef de file aux municipales de Paris de l’UDF-Mouvement Démocrate a réaffirmé dimanche 11 novembre lors de l’émission Dimanche +, sur Canal +, sa volonté de former « un gouvernement ouvert à Paris, dans lequel l'ensemble des Parisiens auront des représentants ». Elle a par ailleurs estimé « archaïque » l’alternance droite-gauche à Paris : « La vie municipale n'est plus une question de droite ou de gauche, c'est une question d'efficacité dans les projets qu'on défend.» Marielle de Sarnez a notamment expliqué : «Vous ne gouvernez pas une ville tout seul. Une ville, ça se gouverne en partenariat. », ajoutant : « Je fais un rêve pour Paris, c'est celui qui se produit dans les 36.000 communes de France » avec des conseils municipaux qui « représentent l'ensemble des sensibilités à chaque point de la ville.»
    Marielle de Sarnez était également l'invitée du Rendez-vous des politiques sur France Culture, le 27 octobre dernier, répondant aux questions de Dominique Rousset, Paul Thibaud et Gérard Grumberg. Après avoir satisfait à l'exercice de l'auto-portrait, la candidate du Mouvement Démocrate pour les municipales à Paris est revenue sur la campagne présidentielle, le projet de Nicolas Sarkozy et sur l'avenir et le travail de l'Union Européenne.